Frédéric Cochet - Ingénieur Paysagiste et Pépiniériste
 
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Traitement Abricotier

Abricotier

Janvier :

Monilia

  • Au stade B (gonflement du bourgeon à fleur), effectuer un traitement cuprique avec une Bouillie Bordelaise dosé à 1,25 kg/hl ou 12,5 g/l.

Février :

Monilia

C’est une maladie où nous avons peu avancé en bio. Le cuivre est toujours la seule réponse.

  • L’hydroxyde de cuivre est le plus intéressant en période de mauvais temps sur le début de floraison, avec des minis doses (traiter en cas de pluie). Attention aux brûlures, l’arbre est sensible sur le jeune feuillage.
  • Ajouter un mouillant sur les traitements avant fleurs, éviter sur la floraison : terpène de pin (0,1 l/hl), huile blanche (0,2 l/hl) ou végétale (0,2 l/hl), savon (0,3 l/hl), ou argile (0,3 à 0,5 kg/hl). Renouveler ce traitement en cas de pluviométrie importante, à 12 mm sans mouillant et 20 mm avec mouillant.
  • Après le premier traitement souvent réaliser avec l’hydroxyde ou le Bouillie Bordelaise, passer à des cuivres plus légers et nutritionnels.

Mars

Monilia

Ce qu’il faut craindre c’est un temps pluvieux et froid au moment de la floraison, nous sommes alors dans l’obligation de traiter. Et parfois de renouveler si l’épisode pluvieux persiste.

Les cuivres sont efficaces mais légèrement antipollinique.

Ne pas choisir la Bouillie Bordelaise ou autres sels de cuivre forts avant et sur la floraison.

  • Seul l’hydroxyde de cuivre est utilisable, il a un léger effet « stop » sur la maladie en raison de la rapide libération des ions de cuivre.
  • L’ajout d’argile et d’un alcoolat de propolis renforce le traitement uniquement cuprique. La kaolinite donne un pouvoir séchant et la propolis renforce l’efficacité à votre  traitement.
  • Des arboriculteurs biodynamistes, pour éviter l’emploi du cuivre, passe avec un soufre additionné d’un silicate de soude et de propolis (on peut aussi penser à la décoction de prêle).
  • Les Suisses du Valais (région très sensible, les abricotiers sont en fond de vallée) protègent ainsi leurs arbres avec seulement 700 g de cuivre métal à l’ha.
  • Les Italiens utilisent la bouillie sulfocalcique sur la floraison à 15 kg/ha. Mais attention, la elle est phytotoxique si les températures sont basses.
  • Normalement en entourant la floraison, cela suffit à combattre la maladie, sinon en cas de pluies contaminatrices sur la floraison, il est possible de traiter avec l’hydroxyde de cuivre si le taux de floraison est bon, mais à éviter en cas de floribondité faible.
  • Il est possible d’effectuer une Bouillie Nantaise à 0,4 l/hl ou une BSC Italienne à faible dose. La bouille sulfocalcique a un effet “stop”.
  • Si vous avez des problèmes récurrents de monilia, penser à raisonner votre fertilisation azotée et effectuer une taille aérée. En cas de temps défavorable sur la floraison et/ou la nouaison aider vos arbres par un soutien foliaire. Le bore parait presque obligatoire 10 jours à une semaine avant la floraison, y ajouter un peu d’azote si le temps est froid et pluvieux à raison de 2 à 4 unités en “Jour Feuille”.

Les préparations phytothérapiques d’ortie, de consoude, fougère et les thés de compost sont utiles et économes quand elles sont réalisées par vos propre soin.

 

Avril

Monilia

  • Par temps sec, avec peu ou pas de pluie il y a peu de risque de monilia, (attention au froid sur la floraison). Sinon après la nouaison réaliser un cuivre léger ou une bouillie sulfocalcique (légère aussi).
  • L’alternative est une décoction de prêle, en cas d’attaque moyenne, on peut ajouter un hydroxyde de cuivre… Et si besoin, ortie et consoude ou algues.
  • En cas de rameaux atteints, éliminer les, par la taille, désinfecter vos outils et réaliser un poudrage de lithothamne + argile à raison de 30 kg/ha minimum.